« Bien que nous n'ayons pas complètement tourné la page de l'ère des combustibles fossiles à Dubaï, ce résultat marque clairement le début de la fin ». C’était l’une des phrases du discours du secrétaire exécutif de la conférence des Nations unies sur le changement climatique, Simon Stiell, marquant la fin de la COP28.
Après 2 semaines de débats, la grande messe du climat se termine par ces mots d’optimisme.
Contrairement à la volonté exprimée par plusieurs acteurs, l’accord final ne prévoit pas la sortie des énergies dites fossiles (pétrole, du gaz et charbon). Mais il appelle à l’abandon progressif de ces énergies, responsables à 80 % du réchauffement climatique. Il invite également les Etats à tripler la production d’énergies renouvelables et à doubler l’efficacité énergétique d’ici à 2030. L’apport majeur de cette COP 28 reste également l’engagement des pays développés (acteurs publics et privés) à mobiliser près de 100 milliards de dollars par an au profit des pays en développement.
Les questions concernant les actions et programmes pouvant bénéficier de cette enveloppe sont encore à définir. Mais au vu des intérêts divergents des états et du lobbying très actif des producteurs de produits à base d’énergie fossiles, l’OPEP et autres, cet accord marque une avancée dans les actions et les engagements.