Vous avez certainement déjà entendu cet anglicisme, ou y êtes même habitué.
Le private equity ou capital investissement fait partie d’un ensemble de modes de financement plus large qui consiste à fournir du financement par acquisitions de participations et de titres non côtés en bourse.
Dit comme ça, ce n’est sans doute pas encore très limpide.
Votre entreprise ou start-up commence à se développer et elle a besoin de financement.
Votre banquier qui estime que vous êtes une entreprise trop jeune ou trop risquée ne souhaite pas s’engager avec vous. Enfin, il ne vous est pas possible de lever des fonds via la bourse. Que faire ?
C’est là que le private equity devient une alternative sérieuse à travers l’action des fonds d’investissements. Ces fonds interviennent notamment en injectant dans votre entreprise des capitaux collectés auprès d’autres d’investisseurs qui eux sont moins frileux que les banques. La particularité de ce type de financement est une prise de participation au capital de votre entreprise. Ces fonds deviennent donc actionnaires et à ce titre peuvent intervenir plus ou moins dans la gestion et dans les décisions.
De façon générale, c’est l’horizon de placement et les objectifs du fond qui déterminent les exigences et conditions imposées à l’entreprise bénéficiaire d’un tel financement.
Et en Afrique…
Dans un environnement où les banques sont les acteurs dominants du marché de financement, le private equity peut apporter du souffle et de la concurrence positive. Il constitue un outil puissant pour l’accompagnement du développement et la croissante des start-ups et jeunes entreprises. On parle aussi de société de capital risque pour faire référence aux fonds ou sociétés spécialisées dans le financement des jeunes entreprises en croissance.